Communiqué bilan de la journée du 19/10

lundi 21 octobre 2019

Plus de trois cent personnes se sont rassemblées avant de manifester dans les rues de St-Brieuc ce samedi 19 octobre à l’appel du collectif de soutien au Rojava. Ce collectif rassemble des individus, organisations politiques et syndicales, associations et collectifs solidaires des populations attaquées par l’armée turque au Rojava.

Le rendez-vous était donné à 15h place Duguesclin, ce samedi. L’information semble bien circuler dans les réseaux et avec les tractages réalisés sur le marché briochin comme au festival carnavalorock, puisque ce sont plus de 300 personnes qui se rassemblées avant de défiler dans les rues de St-Brieuc pour manifester leur Soutien aux populations victimes de l’invasion de l’armée turque au nord est de la Syrie.

Après une prise de parole dénonçant les crimes d’Erdogan et de ses milices djihadistes alliées, l’inaction et complicité des états occidentaux notamment par les ventes d’armes, les manifestant-es se sont symboliquement allongées pour dénoncer le massacre en cours des populations avant de défiler dans le centre ville. Un cortège déterminé et arborant les couleurs du Kurdistan a ensuite emprunté les principales artères commerçantes en distribuant des tracts et scandant des slogans en solidarité avec les populations et en mémoire du combattant breton internationaliste, Kendal Breizh.

Aux environs de 16h30, le cortège s’est dispersé au niveau de la place des droits de l’Homme après une prise de parole de la communauté Kurde.

Hors de question pour le collectif de s’arrêter à ce stade. Une AG s’est ensuite tenue afin de préparer la suite de la mobilisation.

Il a notamment été décidé d’appeler à un prochain rassemblement à St-Brieuc le samedi 26 octobre à 15h (place Duguesclin).


La plateforme du CVA 22

Le Collectif de Vigilance Antifasciste 22 est d’abord né d’une réaction, d’une volonté d’action contre la propagation des idées d’extrême­-droite qui s’est concrétisée à Saint­-Brieuc par l’appel à un rassemblement contre l’accueil des migrants. Il n’était pas question pour nous de leur laisser la rue.

Au-­delà de cette initiative, les organisations et individuEs alors réuniEs sont tombées d’accord pour que la contre ­offensive s’inscrive dans la durée, au vu de la (...)